nicollas
a écrit le
22/09/2017 20:05 (ref msg # 59495 )
|
Au détour d'un document sur Lucien Daniel ![]() Je n'ai pas (encore) poursuivi la recherche Message modifié 2 fois ; la dernière fois le 23/09/2017 13:38 par nicollas |
ARHUS76
a écrit le
22/09/2017 20:15 (ref msg # 59496 )
|
Intéressant. Depuis le temps que ce sujet me perturbe. |
clow
a écrit le
22/09/2017 23:47 (ref msg # 59507 )
|
Question qui me turlupine la greffe par approche dont il parle est elle suivi du sevrage ou non du châtaignier sur poirier ? http://docplayer.fr/15169457-La-greffe-e... Regarder juste la page 4 ou il mentionne la parabiose et on peu se poser la question, la greffe survit elle au sevrage ? |
nicollas
a écrit le
23/09/2017 07:23 (ref msg # 59516 )
|
Intéressant : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65...
[...] Donc soit greffe en fente, soit semi sauvage enraciné/fusionné dans l'arbre
PS : Où l'on parle des greffes fantaisistes, qui seraient en fait des greffes par approche non sevrées
|
nicollas
a écrit le
23/09/2017 07:28 (ref msg # 59517 )
|
Du coup je ne comprends pas pourquoi on parle de greffe par approche, mais je n'ai pas trouvé mention de ça dans le bouquin de Daniel que tu as mis en lien clow |
floyd
a écrit le
23/09/2017 09:28 (ref msg # 59523 )
|
ARHUS76 post_id=59496 time=1506104118 user_id=66513 a écrit : Il n'y a pas de quoi être perturbé. Daniel n'a rien découvert qui ait eu de fondements scientifiques et de continuités professionnelles plus d'un siècle après les publications. Dès que l'on cite les auteurs latins le doute est de mise. Répéter des citations d'allégations fausses n'en fait pas des vérités. |
nicollas
a écrit le
23/09/2017 10:03 (ref msg # 59526 )
|
Maintenant que nous avons eu le traditionnel message rabat-joie de Floyd, on peut s'interroger sur les conséquences opérationnelles de cette observation de Lucien Daniel. Dans le cas d'un semi de chataignes, est-ce que le fait que ce soit un tissu jeune, étiolé, voir même racinaire aurait pu augmenter l'affinité ? Quelqu'un a déjà eu vent de greffage herbacé ou non de racines sur parties aériennes ? |
floyd
a écrit le
23/09/2017 13:08 (ref msg # 59533 )
|
Situation paradoxale, prêt à croire Daniel, mais demandant confirmation avant de réaliser tes propres greffages, dont la réussite puisque tu la crois probable, aurait pour le coup un grand intérêt pour la collectivité scientifique et pour de nombreux amateurs. Il est vraiment difficile de sortir Daniel du purgatoire où séjournent les savants perdus. |
clow
a écrit le
23/09/2017 13:11 (ref msg # 59534 )
|
nicollas post_id=59517 time=1506144520 user_id=4859 a écrit : En effet, l'on sait combien est fréquent dans les bois lerapprochement accidentel de troncs ou de branches ou deracines d'arbres, rapprochement qui assez souvent a pourrésultat d'amener une soudure plus ou moins étendue desparties en contact. De telles greffes naturelles ou para-bioses ont été maintes fois observées C'était dans l'intro page 4, je le cite car dans l'illustration de ton premier message Nicollas il n'est pas fait mention de greffe par approche tout simplement mais de parabiose et le terme greffe par approche est simplement mis entre parenthèse. Plus loin dans l'ouvrage il est fait mention des polyparabiose des châtaignier du mont Etna qui tendent aussi dans ce sens. Dans le sens d'une greffe ( car même non sevrer les arbres se sont souder donc greffer les uns aux autres ) sauvage non sevrer. De plus il mentionne aussi le fait que les anciens pratiquer il y a longtemps des greffages en plantant plusieurs arbres ensemble pour les forcer à se souder naturellement . nicollas post_id=59516 time=1506144184 user_id=4859 a écrit : Ce que je viens de mettre en couleur devrait affirmer cette piste, que si cela est impossible à reproduire de nos jour au point qu'on en nie la réalité c'est que le châtaignier et le poirier se sont souder mais on conserver leur système racinaire propre. Il y a certainement plusieurs utilité à de telle greffe, dans le cas des châtaignier du mont Etna le fait que les polyparabiose soit des greffes naturelle me pousse à dire que même si le système racinaire d'un châtaignier (x) et en concurrence avec le système racinaire d'un châtaignier (y). Le fait qu'il soit en symbiose grâce à la greffe ne doit dans leurs cas pas vraiment poser de problème car leur compatibilité est optimale. Dans le cas d'espèce différente et de vigueur identique cette pratique du à la concurrence racinaire entraîne s'en doute une fructification plus précoce voir une certaine nanification mais c'est juste une hypothèse. En tout cas il y a certainement des choses intéressante à y voir dans ces greffes, mais je reste convaincu que les systèmes racinaire des deux voir multiples individus doivent subsister pour cela. C'est ainsi je pense que l'on peut greffer de la vigne sur un cerisier ou du pêcher sur saule, dire qu'il s'agit d'une greffe proprement dite pas toujours mais même dans une incompatibilité partielle voir total, cela entraîne t il des conséquences particulière? Je peu pas encore répondre à ces questions mes sujets expérimentaux son encore trop jeune, tout ce que je peu dire à l'heure actuel et qui ne peut être remis en question, c'est que de tel sujets greffer naturellement en parabiose ou polyparabiose sont bien capable de se greffer mutuellement si l'on fait attention à leur compatibilité total ou partiel tel le poirier en parabiose avec le cognassier ou le poirier en parabiose avec le pommier. Dans le cas d'une incompatibilité tardive cette incompatibilité ne se verra jamais car les deux sujets gardent leurs système racinaire propre. La possibilité de greffer un sujet poirier sur franc et de le planter dans le même trou qu'un cognassier dans le but de réaliser par la suite une parabiose des deux apporte t il une amélioration des fruits du poirier tout en conservant la longévité du franc, voir une telle association apporte telle une amélioration sur les semences des deux individus peut être mais là encore ce ne sont que des hypothèses. Mais s'il est un fait avéré, c'est que bien peu de personnes se penche sur ce genre de greffe ( dans le cas de grande compatibilité ) ou je dirais pour le moment d'association le cas échéant. Cela dit les réponses à une certaine quantité de nos questions sur la pratique des anciens ne trouverait elle pas leurs explications dans ce type de greffe de nos jour misent au placard ? |
nicollas
a écrit le
23/09/2017 13:36 (ref msg # 59536 )
|
Clow: Même si Daniel cite la greffe par approche, son observation de la greffe Poirier + chataignier laisse peu de place à une approche, le chataignier partant d'un embranchement à 2m de hauteur |
nicollas
a écrit le
23/09/2017 14:04 (ref msg # 59540 )
|
Hum je comprends mieux. Apparemment ce serait une châtaigne qui aurait germé, et une des branches s'est fusionnée avec une branche du poirier sur une certaine distance avant que les deux branches ne soient plus en contact. Du coup effectivement ça mime une greffe par approche. J'imagine que le système racinaire du chataignier a dépéri et que la branche a survécu grâce à sa soudure au poirier |
nicollas
a écrit le
23/09/2017 14:11 (ref msg # 59541 )
|
Argument avancé ici : la chataigne a germé et le système racinaire a profité d'un creux dans le tronc du poirier pour plonger dans le sol. |
greffer.net >> Autres techniques et expérimentations