Ne t'emporte pas Ferréol
Ferréol a écrit : ↑18 oct. 2017 17:43
Pensez-vous vraiment que les responsables des essais des stations agronomiques qui ont évalué et ré-évalué ces porte-greffe depuis plus de 100 ans soient à ce point déficients pour ne pas avoir pris en compte ces facteurs là?
Bien sûr mais mieux vaux du assez costaud 1) pour la forme et tu le dit aussi
2) pour éviter les campagnols etc et tu le dit aussi dans ton premier commentaire donc affranchir lui fera perdre la qualité dont tu parle mais pour le reste on peut pas savoir et c'est pourquoi pour les divers point dont tu a parler dans ton premier commentaire que le m106 est aussi préférable mais tout dépend de sa terre surtout.
Ferréol a écrit : ↑18 oct. 2017 17:43
Par ailleurs, je vous rappelle que le projet de Paleo est de faire une haie fruitière type Bouché-Thomas, qui est une structure ou la vigueur doit être contrôlable et homogène...
Pour le Bouché-Thomas je suis le premier à parler du choix du porte greffe, et malheureusement le m9 n'est pas très conseiller, sans rentré dans les fortes vigueur mais un peu tout de même et le m106 ou m111 me paraît être des choix judicieux plutôt que Sir limace (m9) .
Mais il est vrai qu'à la base cette forme était pratiquer avec l'affranchissement mais le problème c'est que les sujets était souvent difficile à contenir.
Surtout que si miss zeuzère ou sésie passe pas loin, mieux vaux du assez vigoureux sinon bonjour les dégâts.
D'ailleurs question choix, pourrait tu nous indiquer quel porte greffe tu choisirait pour du Bouché-Thomas Ferréol, j'aimerais avoir ton opinion là dessus s'il-te-plait.
Pour cette forme je conseil moi le m106 avec des cultivars de même vigueur pour avoir un contrôle et un équilibre homogène.
Pour rappel le bittenfelter est une sélection homogène de franc à forte vigueur mais une sélection quand même, donc je vois pas ou est le problème si certains les préfères .
Après tu a raison, sur forte vigueur faut aussi éclaircir, mais moi je dis faux pas faire de sa méthode la méthode universel parce que bah, cela marchera pas forcément partout.
Mais un franc ( greffer ou pas ) à plus de chances de survit et je parle pas facteur longévité mais plutôt agressions lié aux parasites, au climat etc, se sont aussi des facteurs à prendre en compte surtout si on veux traiter le moins ( et me parler pas de la taille elle se maîtrise tout à fait convenablement à part quelques uns ) .
Entre greffer sur franc ou ( médium ) et être sur d'avoir un fruit et greffer sur nain et ne pas en avoir car on a pas assez de connaissance je dirais à l'ignorant prend un franc, au moins tes sur qu'il est du pays et qu'il arrivera à te comprendre en bon franc est parfaitement adapter, bon d'accord c'est un jeux de mots stupide

.
Mais on est d'accord il faut pour le bouché-thomas une homogénéité que le bittenfelter ( sélection ) n'entrave pas après c'est vrais c'est vigoureux.
Mais après cela dépend si on veut du bouché-thomas bien remplie qui fasse comme un mur végétale ou avec des jours comme du gruyère, si on à peur de la vigueur du bitten on incline davantage ça se joue surtout que l'enracinement sera parfait.
Ferréol a écrit : ↑16 oct. 2017 18:00
L'affranchissement est une technique que je ne recommanderais pas. Pour moi elle est surtout prônée par ceux qui considèrent qu'il faut toujours faire autrement que les techniques horticoles "académiques", pourtant longuement éprouvées.
Mais question affranchissement ( j'en parle car c'est ce que paleo envisage ) du moment que ce sont des cultivars de forte vigueur qui y sont greffer, normalement il ne devrait pas y avoir de problèmes. D'ailleurs pour avoir lu l'étude que pat à mis sur son fil ( racine ) on peut penser que la racine apicale d'un porte greffe franc enterré dans le but d'affranchir, en se dégradant pourrait forcer les charpentières de l'affranchie à la remplacer.
De même je me souvient qu'Autrevie avait indiquer sur un fil que le système racinaire d'une bouture était faible au départ mais finissait par générer un racine apicale par les racines charpentière ( alors que l'apex ne peut les induire dans ce cas ), reste que l'homogénéité ne sera pas au rendez vous .
Donc on peut penser ( ah mais clow c'est pas académique ce que tu dit là ) que le système racinaire des forte vigueur fini par devenir fort et celui des plus faible être analogue à leur vigueur par défaut.
Pour conclure, ne nous prenons pas la tête, l'affranchissement et une méthode qui mériterais davantage à être étudier car la greffe classique sur nain, était il fut un temps que rudimentaire, Mais maintenant elle est largement vulgariser .
Je ne défend pas plus l'affranchissement qu'une autre méthode mais je la condamne pas non plus car ( elle n'est pas très académique ) .
Ferréol a écrit : ↑16 oct. 2017 18:00
Dans les réserves que j'apporterais à cette technique, c'est que le comportement racinaire de beaucoup de variétés est absolument inconnu. Tu peux te retrouver avec des variétés qui ont des racines de très mauvaise qualité ou pas adapté à ton sol et ça va végéter et rester chétif, ou à l'inverse avoir un système racinaire trop fort et de donner une vigueur incontrôlable.
Sans compter que certains portes-greffes améliorent nettement le calibre et la qualité du fruit, viser l'affranchissement, c'est aussi renoncer à ça.
Je suis de ton avis dans ce cas là, car si on connait pas les vigueurs de chaque cultivars on risque d'être embêter.
Mais pour dire deux derniers mots sur le projet de paleo c'est 1) le porte greffe choisi ( m9 ) je le conseille pas et 2) l'affranchissement non plus à cause des risque de vigueur ( trop petite, trop forte ou mélangé ) non greffer sur m106 ou 111 .
nicollas a écrit : ↑18 oct. 2017 19:03
La vigueur est contrôlée par l'angle de plantation et l'arcure des branches il me semble
Oui par l'inclinaison et c'est la raison pour laquelle il est préférable d'opter pour du m106, elle a était abandonner à cause de sa forme complexe cependant elle existe encore dans quelques vergers, on doit reconnaître que la mise en oblique des charpentières de cette forme et similaire à celle que l'on pratique pour la mise à fruit.